Le huitième segment de l'abdomen de la chenille mature du Sphinx de l'Épilobe, Proserpinus proserpina, ne porte pas d'appendice caudal en forme de corne comme de nombreuses espèces de Sphinx mais elle est dotée d'une ocelle pupillée qui semble vous fixer et lui donne une allure de serpent apte à effrayer les prédateurs. |
|
Lorsqu'on a la chance d'observer Proserpinus proserpina en promenade c'est généralement parce-que la chenille mature est à la recherche d'un endroit où se nymphoser. Celle-ci ayant trouvé le terrain qui lui convenait a commencé à creuser. La technique est la même que celle des autres insectes qui s'enfouissent ou enfouissent la proie sur laquelle ils pondent (voir le diaporama sur la petite Ammophile des sables) : plonger tête la première dans le sol et se servir des pattes pour l'ameublir, le rassembler et l'expulser du terrier. Comme les pattes de la chenille sont toutes petites et son corps dodu il lui a fallu près de 5 heures pour s'enfouir complètement mais son œil de serpent a tenu les oiseaux à distance. |
|
Cette autre chenille mature du Sphinx de l'Épilobe a choisi de se nymphoser sous une pierre moussue. Elle hivernera au stade de la chrysalide. |
|
15 h la chenille cherche encore où se nymphoser. |
15 h 10 elle semble avoir trouvé l'endroit idéal. |
15 h 40 |
15 h 42 |
15 h 45 |
17 h 30 |
Longueur maximale : 60/70 mm. |
|
© Catherine Baral |