Facile à reconnaître
la Mésange charbonnière est la plus
grande (14 cm) de nos mésanges. Très commune on la distingue
facilement parmi d'autres petits passereaux à ses joues blanches
qui contrastent avec le reste de la tête d'un noir brillant. Le
dessous, jaune vif barré d'une bande noire - large chez le mâle,
étroite chez la femelle - permet aussi de la distinguer des
autres mésanges à joues blanches. Son dos est vert olive,
l'aile gris-bleu barrée d'une étroite barre blanche visible
ci-dessus.
Très familière Parus major
niche souvent près des habitations
dans des trous d'arbres ou de murs, des cavités insolites : pompes
à eau hors d'usage, boîtes aux lettres... qu'elle regarnit
chaque année de mousse, lichens, radicelles et duvet.
Nourriture : insectes, graines, fruits. Au printemps la Mésange charbonnière fait d'innombrables allers-retours
de la cime du chêne à son nid pour nourrir ses petits de
chenilles. En hiver pucerons et larves sont plus rares alors elle fréquente les mangeoires. Pour casser
les graines elle les coince entre ses pattes et les martèle de
son bec pointu d'insectivore.
Ci-dessus un oisillon tombé du nid des mésanges, les plumes de ses ailes sont déjà bien développées mais son dos est encore nu. Il ne savait pas encore voler et, afin que les chats ne l'attrapent pas, je l'ai délicatement transporté sous un buisson dont les branches servaient régulièrement de perchoir aux parents. Ceux-ci l'ont rapidement retrouvé et venaient tour à tour le nourrir et le lendemain il m'a suffit de suivre les parents pour le retrouver, toujours dans l'herbe. Encouragé par leurs appels il a réussi 48 heures plus tard à se poser sur une branche très basse, Il était sauvé !