Ce n'est que lorsqu'elles se déplacent que l'œil est attiré par les larves de la Casside coccinelle, Cassida murraea, on se penche alors pour essayer de mieux voir le curieux appendice qu'elle rabattent sur leur dos. Lorsqu'elles sont immobiles, collées contre les tiges de leurs plantes hôtes, Pulicaria dysenterica ou Inula, elles passent inaperçues. En effet comme celles d'autres Chrysomèles la larve de Cassida murraea se camoufle sous ses déjections pour se protéger des prédateurs mais alors que le Criocère du Lis ou même la Casside verte n'en font qu'un amas informe, la Casside coccinelle les transforme en œuvre d'art. |
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Les larves comme les imagos se déplacent peu et restent sur leur plante hôte dont elles grignotent le limbe des feuilles. |
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© Catherine Baral |