Araneus diadematus,
l'Épeire diadème, est une des plus
connue des araignées tisseuses de toiles géométriques
(Orbitèles). Son coloris varie du beige sable au brun mais le motif en croix qui orne la partie supérieure de l'abdomen reste généralement bien visible.
D'août à octobre on peut voir l'Epeire diadème embobiner
les proies qui sont tombées dans son piège mais le plus
souvent elle se tient juste au-dessus. Bien cachée dans les fleurs, une patte sur le fil d'alerte qui lui permet de percevoir
les vibrations provoquées par les insectes englués qui
se débattent, elle est prête à intervenir.
J'ai pu, sans le casser, pincer et faire vibrer comme une corde de guitare ce fil plus solide que ceux de la toile ; contrairement à eux il n'est pas collant ce qui permet à l'araignée de descendre rapidement vers sa proie.
Ci-dessus,
en gros plan, la tête d'un mâle Araneus diadematus.
Juste sous les yeux, les chélicères. Cette
paire de crochets est utilisée pour immobiliser les proies,
les mordre et les empoisonner en leur injectant un venin. Elle sert aussi à
les imbiber de sucs digestifs qui liquéfieront les chairs que l'Epeire pourra ensuite aspirer.
De
chaque côté des chélicères : les pédipalpes. Ces "pattes-mâchoires" permettent à l'araignée de manipuler et
examiner ses proies. Ici comme la photo montre un mâle, les
palpes portent un bulbe génital, organe spécial qui sert à introduire directement le sperme dans la femelle.
Toile orbitèle.
Taille : mâle 4-8 mm, femelle 10-18 mm. |
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© Catherine Baral |