La couleur
de la chenille du Sphinx du Liseron, Agrius
convolvuli, est variable. Il en existe des spécimens
vert vif comme celui-ci et d'autres brun pourpre. Tous sont ornés
de stries obliques et portent sur le 8ème segment abdominal une
corne recourbée, appelée scolus, qui joue un rôle
dissuasif vis-à-vis des prédateurs.
Malgré ses stries colorées destinées à la
rendre moins visible cette chenille de plus de 8 cm ne pouvait passer inaperçue
dans l'herbe. Peut-être cherchait-elle un endroit où creuser
sa loge car sa nymphose est souterraine. Afin de pouvoir la photographier
sans trop la déranger je lui ai simplement fourni une petite tige
du saule voisin sur laquelle elle s'est fermement accrochée.
En juin-juillet le Sphinx du Liseron, papillon migrateur, dépose ses œufs un à un sur la plante nourricière, le Liseron (Convolvulus arvensis).
Les œufs éclosent une quinzaine de jours plus tard. Les chenilles, bien que rares peuvent être observées jusqu'en septembre mais celle-ci à la suite d'un été particulièrement chaud a été photographiée mi-octobre.
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Gros plan sur les pattes et la tête striée de noir;
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sur les stigmates et les fausses pattes;
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sur le scolus pointu à apex noir.
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Excréments (8 à 10 mm de longueur).
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Les
stigmates noirs de la chenille du Sphinx du Liseron, tout comme son scolus
jaunâtre à apex noir pointu permettent de la distinguer de
celle du Sphinx du troène.
Longueur maximale : 110 mm.
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© Catherine Baral |