Au moment de muer la larve de Criquet se suspend la tête en bas à une herbe ou une tige sèche. Le gonflement de sacs aériens internes et des contractions finissent par déchirer l'enveloppe nymphale le long d'une ligne de moindre résistance située sur le dos. Cette ouverture permet à l'adulte sexué de s'extraire avec précaution de son ancienne peau.
La nouvelle cuticule est molle et fragile ; il faut plusieurs heures à ce tégument pour se scléroser (durcir), période pendant laquelle le Criquet est particulièrement vulnérable.
Contrairement aux Sauterelles les Criquets ne dévorent pas leur exuvie, ce qui me permet parfois d'en découvrir dans l'herbe.
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© Catherine Baral |