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Les vagabondes : Lamium purpureum (L.), Lamier pourpre, Ortie rouge

Lamiaceae

Corolles du Lamier pourpre

Si le Lamier pourpre est parfois nommé Ortie rouge, les deux plantes ne sont pas de la même famille. Lamium purpureum, petite herbacée annuelle poilue et douce, ne fait pas partie des Urticacées, non seulement il ne pique pas mais il ne présente pas non plus de risques d'allergie connus.

Feuilles terminales du Lamier pourpre

Les fleurs du Lamier pourpre, groupées en verticilles en haut des tiges florales, sont entourées de feuilles opposées, vertes en bas de la plante elles se teintes fortement de rouge pourpre à l'extrémité des tiges.
Les fleurs apparaissent dès le mois de mars et se succèdent pendant de nombreuses semaines. La lèvre supérieure de leur corolle en capuche cache les étamines qui déposent leur pollen sur le dos des bourdons qui s'y engouffrent. La lèvre inférieure est divisée en deux petits lobes latéraux.

Lamier pourpre et Myosotis des champs

Très répandu le Lamier pourpre se multiplie grâce à ses tiges traçantes qui s'enracinent, il forme vite de grandes plaques qui fleurissent au début du printemps dans les jardins, les prés, en lisière... souvent en compagnie du myosotis des champs.
Les nombreuses espèces de Lamium roses, blancs ou jaunes, ont donné naissance à des cultivars couvre-sol à plus grandes fleurs plantés dans les jardins.

Hauteur : env. 30 cm.

© Catherine Baral