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Les Guêpes des buissons, Dolichovespula media, avaient abandonné le nid dont je vous ai raconté la construction. Elles ont dû recommencer un peu plus loin car actuellement de nombreux mâles viennent se chauffer au soleil sur les feuilles des arbustes de la haie. |
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Un Rouge-gorge, quelques baies rouges sur le houx... On sent les fêtes approcher. |
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Avec la pluie se cache sous la couverture de feuilles tout un peuple d'invertébrés. Les oiseaux sont à la fête : Grives et Merles se retrouvent sous le Malus everest, un couple de Geais plonge des branches du chêne effrayant Pinsons et Mésanges nonettes, bleues, à longue queue ou charbonnières, qui volent se réfugier dans la ramure du Saule d'où je les vois en contre-jour. |
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Il faisait déjà sombre au pied du muret mais, couleur carotte, cette Epeire ne passait pas inaperçue. |
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J'ai beau savoir qu'il décline depuis plusieurs années, voir les grosses racines du vieux chêne parasitées par des Champignons m'inquiète d'autant plus qu'il a déjà souffert de la sécheresse estivale. |
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Il n'y a eu ce mois-ci que deux journées sans pluie. Humidité, fraîcheur ; les Primevères indigènes se croient en février et commencent à fleurir. |
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Dans l'herbe, en lisière des pins, un groupe de Lycoperdon perlatum, Vesse de loup perlée, dont le chapeau ouvert a déjà laissé s'échapper sa poussière de spores. |
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| © Catherine Baral |
