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De la ponte à la métamorphose - Gargara genistae, le Petit-Diable

Homoptera - Membracidae


Lorsque j'ai découvert les petites larves beiges sur les feuilles du genêt j'ai cru voir de ces dépouilles laissées par les insectes lors de leur dernière mue. Tout à coup l'une d'entre elles a bougé et j'ai compris qu'il ne s'agissait pas d'exuvies mais bien de larves vivantes. Avec un peu de chance j'allais pouvoir découvrir qui se cachait sous ce curieux manteau.

Gargara genistae, dernier stade larvaire
Dernier stade larvaire

Gargara genistae perce la cuticule de l'exuvie
12 h 37

Petit-Diable repoussant son exuvie
12 h 39
Cliquez sur les vignettes

Un peu d'attente au soleil en photographiant les coccinelles n'est pas désagréable, encore moins quand la patience est récompensée. Avant même de connaître son nom j'ai été fascinée par la beauté de Gargara genistae au moment où il se dégage de son enveloppe et déplie ses ailes de sucre filé.

Après la mue les ailes de Gargara genistae doivent sécher
12 h 49 : imago immature

Les ailes de Gargara genistae se déplient
12 h 44

Aprè la mue la cuticule de Gargara genistae se colore
Passage du vert au brun

Gargara genistae, le Petit-diable
Gargara genistae


Ce tout petit membracidé craintif est un insecte phytophage qui se nourrit de Fabacées. Comme les pucerons le Petit-diable rejette un miellat très apprécié des fourmis. En Australie, Nouvelle Zélande et aux États-Unis il colonise les genêts. Principalement Cytisus scoparius et striatus, Spartium junceum.
Après sa dernière mue ou mue imaginale l'adulte apparaît. Il devra durcir et se colorer pour atteindre son aspect définitif.

Vous pouvez retrouver ce mini reportage sur le n° 141 de la revue Insectes ou en ligne http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i141baral.pdf

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© Catherine Baral