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Nouvel an oblige, du Gui ; mais pas sous la forme que
nous avons l'habitude de voir. Ces petites navettes de 4 mm que j'avais
tout d'abord pris pour des insectes immobiles sont des graines de Gui,
sans doute rejetées par la Grive. Elles sont fortement fixées
au poteau par une glu collante. |
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4 |
Tout semble mort. Seule la floraison des Lauriers tin,
Viburnum tinus, éclaire la haie. Pourtant dès que je soulève
les feuilles ou caresse une plaque de mousse, tout revit. Collemboles,
Trombidiums,
Cloportes,
Perce-oreilles...
Un monde minuscule s'agite. |
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9 |
Le taux d'humidité est tel que la pelouse, le
bas des arbres et les vieux murs de pierres qui entourent le petit potager,
sont couverts de mousse. Il y a tant de jeunes Limaces
sous les feuilles que je me demande si mes plantations survivront lorsque,
au printemps, l'appétit leur reviendra ! |
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14 |
Comme chaque année un tapis d'Arum italicum pictum couvre
le sol sous les arbres à l'ombre. J'aime bien cette plante qui
disparaît à la belle saison pour laisser place aux vivaces
d'été. |
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19 |
De la pluie, de la pluie, encore et toujours de la pluie. |
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Premier rayon de soleil depuis... Volucelles, Syrphes
et Gendarmes, Pyrrhocoris apterus, en profitent pour se réchauffer. Il y avait même
sur le Laurier une Abeille aux pattes chargées de pelotes de pollen. |
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24 |
Ourlet de givre ce matin sur les grandes feuilles des
Acanthes que la pluie de ces derniers mois avait ressuscitées.
Depuis l'hiver s'est installé et dans quelques heures la neige
aura transformé le jardin. |
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25 |
Surtout ne pas salir le beau manteau blanc qui recouvre
le jardin. Armée d'une fourche je secoue et dégage tout
de même les branches des Choisyas éventrés, croulants
sous le poids de la neige qui se transforme en glace. |
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26 |
Chapeau de Schtroumpf pour les Echinacea purpurea. |
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| © Catherine Baral |
