Démons et Merveilles - Journal du jardin : septembre

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Le journal du jardin : septembre 2007
Au fil des jours des images prises sur le vif et sans prétention des fleurs du jardin et du petit peuple qui y vit. Un clic sur la vignette agrandit l'image et/ou un clic sur un lien dirige vers une page associée.
	4	Les Papillons sont par douzaines sur les Asters. Ils choisissent de préférence les tons vifs, violet ou parme, puis les roses lumineux, délaissant un peu les pastels.
	6	Hyla arborea, stoïque tel un fakir sur son matelas de clous.
	8	Les belles feuilles du Liriodendron tulipifera commencent à roussir.
	10	Comme toujours en septembre, cascade de Lespedeza. Cette année pas de grande Sauterelle verte pour en dévorer les fleurs mais le chat, qui s'installe sous cette "cabane" mauve pour faire une sieste tranquille.
	12	En fin d'été, devenues sexuellement matures, les Araignées (ici une Epeire), tissent de plus grandes toiles. Les insectes paient un lourd tribut à leur appétit.
	13	Au revers de quelques feuilles du Tulipier j'ai découvert plusieurs groupes de jeunes pucerons. Pas de coccinelles pour le moment mais la belle Chrysope est déjà là, prête à festoyer.
	14	C'est au tour du Cercidiphyllum de prendre des couleurs. Ses feuilles déclinent des dégradés oranges et roux, nuancés de reflets roses ou pourpres.
	16	Une photo impossible à réussir ! Non seulement il n'y a pas assez de lumière dans leur cachette mais dès que je m'approche le jeune Triton et le minuscule Crapaud qui partagent depuis trois semaines le même logis, s'enfoncent sous le bois creux de la vieille traverse de chemin de fer.
	17	Engluée dans la toile collante d'une Epeire, cette Rhingie champêtre a peu de chances de s'en sortir.
	19	Sous les feuilles du Tulipier, la Chrysope n'est plus là mais ses larves voraces ne manqueront de rien.
	20	Déjà la proie de nombreuses larves xylophages le Nothofagus a un nouveau locataire. Ce minuscule Hyménoptère a installé son nid dans une galerie abandonnée. Diamètre du trou : 3 mm.
	27	Quelques jours d'absence ont suffi, le jardin a changé. Déjà de nombreuses feuilles mortes sur la pelouse et quelques branches dénudées. Le Phygelius, lui, est toujours le même après plus de trois mois de floraison ininterrompue.
	28	Dix-huit heures trente, les Asters se referment déjà. Le gros Bourdon doit plonger pour atteindre la couronne d'étamines des fleurs d''Alma Potschke'.



© Catherine Baral

Le journal du jardin : septembre 2007