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Chaque jour de nouvelles fleurs, de nouveaux Rosiers... Ces gros choux doubles sont les roses de 'Jacques Cartier', un Portland au puissant parfum. |
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Le téléobjectif tasse les perspectives, écrase cette vue des pergolas qui croulent sous les roses. D''Alchemyst', 'Mme Carrière' 'Mariette Silva Carouca'... on ne distingue plus qu'un amas de taches colorées. |
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Petite gymnastique sur le rebord d'une fenêtre de l'étage pour photographier du dessus les très larges corymbes du Rosier liane 'Suzon' qui escalade la façade. |
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Déjà très épanouies les fleurs du Rosier 'Pénélope' sont presque blanches. Elles s'accordent en douceur avec le feuillage du Salix integra 'Hakuro Nishiki' placé un peu plus loin. |
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Les pompons de 'Ghislaine de Féligonde' pâlissent en fanant. |
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Malgré les années et le manque de traitement les Rosiers 'Galaxy' sont restés aussi beaux. Les fleurs élégantes de cet hybride moderne sont délicatement ombrées de jaune citron et de rose. |
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Abimées par la pluie mais encore belles, les fleurs d''Alchemyst' ploient vers le sol, rejoignent celles de 'Pink Perpetue' et même la tête d'une haute Digitale. |
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Les Demoiselles sont de plus en plus nombreuses au jardin, ici une femelle immature de Platycnemis pennipes, l'Agrion à larges pattes. |
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Paresseuse, une Zygène accrochée à une tige d'Achillée ne s'envole même pas à mon approche. |
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Sur une autre Achillée un couple de Sténoptères roux, Stenopterus rufus, très occupé. |
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J'avais remarqué que les anciennes galeries de Coléoptères qui perforaient cette branche étaient toutes occupées. Je l'ai laissée au sol, suis revenue de nombreuses fois et ai enfin réussi à surprendre cette petite Osmie sortant de son nid. |
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Il est réconfortant de voir que toute cette pluie profite à certaines. Au pied des Rosiers les Alchémilles (Alchemilla mollis) n'ont jamais été aussi belles. |
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Dans la prairie un couple de Myrtil (Maniola jurtina). |
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Les papillons sont extrêmement rares cette année et de nombreuses espèces encore absentes. Pourtant... sur les fenouils, j'ai repéré une dizaine de petites chenilles de Machaon. Elles font de 2 à 8 mm pour la plus grosse, je les surveille chaque jour. Combien vivront jusqu'à la nymphose ? |
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Piégée par sa gourmandise cette Sittelle torchepot s'est retrouvée prisonnière de la mangeoire dont heureusement la vitre coulisse. Je l'ai doucement libérée. |
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Intriguée par une curieuse petite boule blanche, j'ai retourné et détaché la feuille de pommier. C'était le cocon d'une minuscule (2 mm) Paidiscura pallens (Theridiidae). Le poussant, basculant, tissant des fils pour le soulever, elle a mis 11 mn à le transporter sous une autre feuille. |
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Les grandes Marguerites sont presque fanées, la prairie a changé de couleurs : bleu des Campanules raiponce, orangé des Epervières, blanc des Silènes et jaune de toutes les composées (Crépides, Liondents, Porcelles...). |
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De nouveau la pluie et le vent couchent toutes les fleurs. Certaines, comme le Trifolium rubens, retiennent des perles d'eau. |
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La petite Sylvaine, Ochlodes venatus, est souvent observée les ailes à demi ouvertes, position favorite de nombreux Hesperiidae. |
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Le printemps humide réussit aux Macleaya dont le plus haut atteint 3 mètres. |
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Le mois se termine avec ces chenilles de Machaon qui retiennent toute mon attention depuis deux semaines. Quatorze sont encore en vie et les trois plus grosses, dont celle-ci qui vient de muer, commencent à éclaircir. |
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| © Catherine Baral |
