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Le journal du jardin : septembre 2006 |
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Au fil des jours des images prises sur le vif et sans prétention des fleurs du jardin et du petit peuple qui y vit. Un clic sur la vignette agrandit l'image et/ou un clic sur un lien dirige vers une page associée. | ||
2 | Dix-neuf heures quinze, ciel couvert, il n'y a plus grand chose à photographier au jardin. Quelques butineuses encore sur les étoiles des Asters divaricatus, les premiers à fleurir. | |
4 | Parmi les tomates, les variétés anciennes ont été plantées très tard ; elles commencent seulement à mûrir. La patience est récompensée : les Noires de Crimée sont délicieuses. | |
6 | Je l'attendais avec impatience. La harpiste est de retour,
toujours aussi hiératique. En attendant une page plus complète admirez la Mante religieuse dans ses occupations quotidiennes. |
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8 | Depuis que les poacées ont conquis une place
de choix dans les jardins, l'automne y est de plus en plus beau. Les épis de l'Herbe aux diamants commencent juste à s'ouvrir ; l'enchantement va durer 6 mois pendant lesquels ils vont jouer avec la lumière, retenir rosée ou givre. |
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11 | Septembre est le mois des Araignées. Les Epeires diadème ont atteint leur taille maximum et tissent leurs toiles circulaires entre les vivaces. Les Argiopes, elles, disparaissent après avoir pondu et je trouve leurs gros cocons suspendus dans les touffes de graminées. | |
14 | Les fleurs s'égouttent et n'attirent plus que quelques mouches courageuses ou affamées. Les oiseaux, eux, sont à la fête ; ils volètent dans tous les sens et capturent, dans la mousse ou sur les murs, tous les assoiffés que la pluie a fait sortir. | |
16 | Qui dévore chaque nuit deux ou trois de mes plus belles poires ? Loir ? Lérot ? Ecureuil peut-être car s'il aime les fraises pourquoi pas les poires ? En tous cas le gourmand a de belles incisives. | |
17 | Cette photo n'a rien d'extraordinaire pourtant j'ai été heureuse de pouvoir enfin photographier la Mégère. Non seulement ce papillon, pourtant commun, était jusqu'ici rare au jardin mais lorsque par hasard j'en apercevais un, je le poursuivais en vain. Jamais il ne se posait. | |
19 | Coulée pourpre du Lespedeza. Imposante cascade de fleurs qui attirent les petits Azurés et dont la Grande Sauterelle verte se régale. |
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21 | Les fleurs de l'Elaeagnus x ebbingei n'ont rien d'extraordinaire. Discrètes, elles se cachent sous l'épais feuillage, mais les jours de grand vent comme aujourd'hui, la haie parfume tout le verger. | |
24 | La femelle Polygonia c-album, Robert-le-diable, pond sur les orties et les framboisiers. Elle trouve donc tout ce qu'il lui faut au jardin où, malgré des arrachages successifs, un pied repousse toujours au milieu des tiges fructifères. | |
26 | Les fleurs blanches de l'Aster 'Cinderella', plus petites que les Abeilles qui les visitent, ne font que 1 cm de diamètre. Celle-ci, malgré ses tibias chargés de pollen, prend le temps de visiter chaque capitule et d'en aspirer le nectar. | |
28 | Cette année la floraison des Miscanthus 'Ferner Osten',
bien que tardive, est tout aussi flamboyante. Les épis encore fermés
passent du pourpre nacré à l'orange cuivré selon
l'éclairage. |
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29 | Le ver était dans le fruit... Je n'ai pas résisté lorsque j'ai vu, au pied du Malus 'Everest', cette larve de Taupin sortir d'une des petites pommes. Son repas terminé, elle s'est enfoncée dans le sol où elle se nourrit généralement de racines. |
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© Catherine Baral |