Démons et Merveilles - Juillet au jardin

2006 : A - M - J - J - A - S - O - N - D

Le journal du jardin : juillet 2006
Au fil des jours des images prises sur le vif et sans prétention des fleurs du jardin et du petit peuple qui y vit. Un clic sur la vignette agrandit l'image et/ou un clic sur un lien dirige vers une page associée.
	2	Une fleur et un insecte qui représentent bien l'été : jaune soleil de l'Achillée filipendule et stridulations de Tettigonia viridissima la Grande Sauterelle verte, qui se cache sous son ombelle.
	3	De nouveau la sécheresse, le jardin regorge de fleurs fanées et les remontées tardent. Heureusement mon regard surprend toujours quelque chose d'harmonieux. Ici, le rouge sombre d'une fleur de Potentille atrosanguinea, mal photographiée, se détache d'un tapis d'Achillées odorata.
	4	Il n'y a pas que les Verveines de Buenos-Aires pour ponctuer le jardin de violet. Dans une autre allée les cierges du Teucrium hircanicum vont eux aussi fleurir tout l'été. Mellifères, ils sont très appréciés des abeilles.
	6	Voilà, elles ont mué les petites larves de Gargara genistae dont je surveillais la croissance depuis le 10 juin. De l'éclosion à la métamorphose le cycle est bouclé en 25 à 28 jours. Sur cette photo, côte à côte, une larve au dernier stade et un imago, ils ont la même taille : 2 mm.
	8	À peine fleuri le Buddleja attire déjà tous les Paons-du-jour. Malgré la taille celui-ci a produit cette année de très longues tiges et les papillons, haut perchés, ne sont pas faciles à photographier .
	10	Habituellement il y a toujours de nombreux Corymbia sur les fleurs de l'Hydrangea quercifolia. Cette année je n'en vois pas encore, en revanche j'y retrouve les Cétoines, souvent blancs de pollen.
	11	Transparence irisée des groseilles 'Gloire des Sablons' qui semblent de pâte de verre. Je m'émerveille de leur beauté, de leur goût, de toute la petite faune qu'elles abritent et les heures de cueillette passent rapidement.
	12	L'été est la saison des Araignées. Entre les feuilles d'une Acanthe une jeune Argiope a tissé sa toile, ornée d'un beau stabilimentum en zig-zag régulier.
	13	Iphiclides podalirius, le Flambé, nest pas rare au jardin mais je n'en avais jamais vu d'aussi grand que celui-ci, avec des queues de 2 cm qui traînaient derrière lui comme des rubans. Un Machaon qui tournait autour en semblait presque ordinaire.
	18	Le Maine-et-Loire n'est pas la Provence mais actuellement la chaleur est la même et les Lavandes parfument le jardin. Une centaine de Bourdons s'y retrouvent, avec un grand nombre de Lambdas, Pierides et Sphinx.
	20	Après la Provence, le Roussillon ! Les abricots sont des 'Précoces de Saumur' mais ils ont les joues bien rouges et 7 kg sur un jeune arbre de 5 ans, ce n'est pas si mal.
	21	Coincé entre un vieux mur et un grand Cotoneaster franchetii, un jeune Hortensia essaie de se frayer un chemin vers la lumière. Rouge à l'origine, il est devenu d'un beau violet foncé car, à son pied, la terre est jonchée de débris d'ardoises.
	27	La Marjolaine se moque de la sécheresse. Comme chaque année une trentaine d'Amaryllis arrive au moment de sa floraison. Ils doivent cette fois la partager avec les Ecailles chinées.
	28	Pendant que Papillons et Bourdons se regroupent sur les Lavandes et Marjolaines, dans un autre coin du jardin un petit Syrphe butine seul les Solidasters qui commencent à peine à fleurir.
	29	Je guettais une mouche tachetée lorsque j'ai aperçu ce Tircis. L'angle de vue m'a plu.
	31	Allez admirer une des deux découvertes de la journée, une belle géante qui jouait les équilibristes sur les fleurs de Fenouil bronze : Milesia crabroniformis.



© Catherine Baral

Le journal du jardin : juillet 2006